samedi 23 février 2008

Suis un cap sizun !

J'ai le souvenir d'une église,
le croassement des corbeaux freux,
sur la pierre où l'on mit en guise
de duc, l'effraie au cri affreux.

Oiseaux de jour, oiseaux de nuit,
à l'oiseau-lyre est malheur bon,
car dans ce qui, parfois, nous nuit,
nait l'instrument d'où sort le son...

La larme à l'oeil est alarmiste :
les mimosas peuplent d'odeurs
les frais vrillés jardins capistes,
qui n'en ont cure, du malheur...

Ne coule en moi que la rivière,
plongeant mes doigts comme les branches
d'un vieux chêne enserré de lierre,
dans l'onde lente qui l'épanche.

Tantôt si fou, tantôt si calme,
Il est tant enserré de mers,
que lui poussent aussi des palmes,
frondaisons inaccoutumières,

le Cap est un pays d'extrêmes,
entre sa lande et ses bruyères,
ses bois profonds, ses plages blêmes,
en secret, coule son estuaire.

Qui saura un jour nos mystères ?
qui s'intéressera enfin ?
Les vies écrites dans la pierre,
Oh ! Seule Toi en sait la fin !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah le cap Sizun
Où personne n'en revient
Inchangé de ses parfums
Esquisse d'un pays lointain.


Bon j'essaye mais décidément tu es trop fort, dis pépé pourquoi t'écris bien (et sans fautes :-))?


Benjamin