lundi 10 août 2009

Buveur de méninges


J'ai déçu des avirons, et déplu, torrentiel,
A tous les environs des nues entourant ciels
crépus, que nous chinions dans les braderies fauves,
joutant tels les mignons des arches des monts chauves.

J'ai ramé contre courants d'air et flux électriques,
Pour le rayon qui rend, dit-on, l'art et la trique,
Pour des astres crevards et l'étoile phtysique
Coulant sur nos buvards, puisque écrire est physique...

Inonder les vallées d'un déluge arc-en-ciel,
Pour après l'avaler d'un seul vers potentiel,
Tel serait le destin des buveurs de méninges !

Sirotant l'intestin de jus morts-nés de singes,
Ils distillent les fruits de leurs vertes entrailles,
Abreuvant de leurs bruits l'univers qui déraille.

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