lundi 7 septembre 2009

Les clous du spectacle




Un jour, nous baignerons dans les vers d'eau mutins
des golfes irradiés de cris de lamantins,
poème érubescent comme un sérum hutin
qui sur le visage, nous mettra l'âme en teint.

Et nous éparpillerons les reflets d'étoile,
au gré des mouvements du reflux de l'étole
des cieux, cataractés par les flots et les voiles,
par ces grandes ailes qui permettent les vols.

Car sur ce beau navire au plumage irisé,
où chaque plume accroche un bon point de rosée,
nous laisserons le vent nous gonfler de risées,
c'est assez d'un évent pour en être arthrosés !

Nous glisserons sur l'être et sans à-coup férir,
à l'ombre de tamariniers thuriféraires,
quant à ces critiques, si ce que tu crées fait rire,
nous les mettrons aux clous que les tueries ferrèrent.

1 commentaire:

Philippe a dit…

Je suis touché sans coup férir. Un peu comme Nino faisant l'idiot en classe, interrompu par son prof de maths lui demandant " Pourquoi tu ris, Ferrer?"