vendredi 25 septembre 2009

L'horloger par là-même en saigne...

Pour douze pieds d'alexandrin, ce sont douze heures
qui s'écoulant entre leurs mains comme le sable,
marquent le temps sans carapace et sans douceur,
où tous, épiés par ce rapace, ont l'heur cassable...

Lui l'horloger le connaît bien ce clou du sort,
ce flux sanguin et quotidien qui nous échappe,
et c'est sans gain qu'il nous répare en ces ressorts,
l'heure et le jet du temps qui part laissant sa chape.

Sur ses cadrans tourne l'aiguille où l'on se pique,
et la trotteuse, en belle anguille allant son train,
semble ânonneuse à son tic-tac aussi tactique.

Tous les quatre ans sont des contacts à mes quatrains,
dès lors, logeuse est la béquille où l'horloger,
de ses cardans si plein de tact, les a logés.

3 commentaires:

Michel P a dit…

Quelques indices : trois fois quatre font douze, et douze fois deux, vingt-quatre. Trois et trois font six, et six fois quatre, vingt-quatre, tic-tac, tic-tac, tic-tac... :-)

Anonyme a dit…

Ha, ces satanées horloges, que de soucis!

Anonyme a dit…

Ha, ces satanées horloges, que de soucis!