mardi 20 octobre 2009

De ma fascination pour la peinture sur corps

Beaucoup des travaux de mon ami Manser Fluxser m'inspirent et m'impressionnent.
J'ai des raisons à cela que j'ai creusées un peu...
Il y a quelque chose de primal, de fondamentalement sensuel et humain, qui recoupe le chamanisme et les légendes, telles qu'elles furent illustrées de la plus belle manière par nombre d'auteurs.
Je suis depuis mes treize ans, fasciné par une œuvre cinématographique que je vis en première exclusivité. S'y trouve une anecdote antique sur les vertus de la magie par la peinture à même la peau.
Si vous êtes curieux, regardez ceci.
Puis cela.
"Conan", fut un film très malmené. Les muscles de Schwarzy... Un thème à trouer le cul des intellectuels...
Pourtant, excusez du peu, sa réalisation est signée John Milius -scénariste "d'Apocalypse now"- et son scénario d'Oliver Stone, que l'on connait un peu depuis...
Lorsqu'à treize ans j'ai vu ce film, j'ai été transporté. Ensuite j'ai lu Howard, l'auteur génial d'origine irlandaise qui avait inventé ce personnage, et déposait dans la même petite revue d'écrivains maudits, la construction de cet univers auprès de celui horrible de son ami H.P. Lovecraft.
Je sais que mes copains d'enfance qui lisent ceci, ont le sourire au lèvres ! :-D
On en a fait des jeux de rôle que je maîtrisais, "Légendes celtiques", "L'appel de Chtuluh"...
On avait entre dix-sept et vingt-trois ans.
Je crois qu'au début, il y eut "Conan". La ruine de Dino de Laurentis - avec le gouffre de "Dune" qui est aussi pourtant un chef-d'œuvre - nous préserva des suites médiocres qui devaient être au nombre de quatre et dont ne fut qu'une que l'on oubliera bien vite. Il nous reste "Conan", merveille absolue à la cheville de laquelle l'industriel "seigneur des anneaux", arrive à grand peine .
J'avais treize ans et plein de rêves à fabriquer, lorsque, le cinématographe se mettant en branle, me fit lire ma première phrase de Nietzche. Nous étions en 1982 ; elle n'était pas aussi populaire qu'elle l'est à présent, où même les participants des jeux de TF1 peuvent la citer. Juste après, sur ces terribles battements lents de tambour, on y parle de l'Atlantide - ah ! MÛ, l'Atlantide - et des fils d'Aryus - ceux là-mêmes à qui peu savent rattacher le terme "d'aryen". On y parle aussi d'Aquilonia, qui est le nom antique de Quimper - Howard puisait énormément dans la vasque celtique, l'Irlande, le pays de Galles et MA Bretagne...
Alors, laissez juste venir l'eau à la bouche, car il n'est rien que je ne trouve plus beau, plus captivant ni plus stimulant, que ces chansons de geste antiques où la brutalité rivalise avec la ruse, la violence avec la force et l'injustice avec le droit.

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