lundi 25 janvier 2010

En sous-Dieu






A se casser le nœud gordien sur le prie-dieu
d'un éternel haineux vouant aux gémonies,
on laisse aller le temps de nos printemps radieux
aux miasmes d'un étang que d'abrégés mots nient.

A fondre d'un cancer qu'on distille en secret
dans les feux de l'enfer où nos âmes pataugent,
on oublie cette forge où le verbe se crée
et le son de la gorge entre saints qui se jaugent !

On oublie le présent au profit de futurs
qui ne sont que faisans décrochant de leur patte,
divinement confits d'intime pourriture.

Et des queues quoi qu'on fit, une plume à l'épate,
me tient au doigt l'odeur de cette encre écarlate,
cette douce tiédeur de la mort qu'on frelate.

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