samedi 6 février 2010

De l'aveu de la veuve

J'ai arpenté Rimbaud d'un jardin funéraire,
et ses écrits perclus à ceux de Baudelaire.
J'ai d'arpents fait de beaux jardins à la française,
dont je me suis exclu de par profond malaise...

La poésie n'est qu'un subtile labyrinthe,
pétri de coups adroits et d'angles qu'on éreinte
au prix du jeu mesquin des vies que l'on remue
sur les frêles détroits où s'esquivent nos mues.

Et quoi que l'on invente en rimes flatulentes,
je prise ses poisons à la mort pétulante
et leurs douces prisons aux barreaux libertaires !

Et quoi que l'on ne sente un souffle où l'inerte erre,
je sais qu'elle est la vie cachée sous une pierre,
je sais quel est l'avis des faux de Robespierre.

Aucun commentaire: