samedi 20 février 2010

Pieta

Enfin, lorsqu'ils sont morts, les hommes de pouvoir
ne peuvent plus, dès lors, délivrer leurs vertus
qu'aux vers qui les consomment dans un défouloir
de ces corps flous qu'en somme, un seul de mes vers tue !

Les hommes de pouvoir, les hommes de vouloir,
au lieu de m'émouvoir, me laissent les mains nues,
me laissent au sommeil des loutres et des loirs,
m'adressent aux soleils de fourbes ingénues...

S'il n'était qu'une envie d'un amour à pourvoir,
loin de l'ombre d'un vit ou d'un serpent la mue,
je la voudrais pétrie d'un sourire à couloirs.

Je la voudrais piêtrie dans des spasmes émus,
et peut-être couleuvre aux serments de la Loire,
et que tout à coup l'œuvre en fut ce qui remue.

1 commentaire:

Seshet Noun a dit…

Salut Michel !

Je ne suis pas très présente en ce moment sur le Net -et encore pour, au moins, une semaine... ou plus !- aussi, je constate que j'ai beaucoup de lecture sur ton blog... Je repasserai voir tout cela de plus près dès que j'en aurai le loisir. "La pêche à la ligne" me semble prometteur, une lecture dans le calme et à tête reposée me semble indispensable !

Bises et à bientôt.
Seshet