samedi 20 mars 2010

Piano-claque





Ça se passait au bar ne nos imaginaires,
et mon canot Bombard s'était tout dégonflé...
Ce n'est qu'une habitude à taper sur mes nerfs
et ma timiditude en porte aux gonds enflés.

Ceci n'est qu'un message inepte, un clin d'œil,
la phrase de massage intercostal à celle
qui portera, dur-dur, d'un célibat le deuil,
comme de Balladur, un Chirac à l'aisselle...

Les portées déportées d'un piano lénifiant,
les sons désaccordés qui font le piano-claque,
sur ce beau cul beaucoup trop me sont édifiants !
Quelle paire du coup ? De fesse ou bien de claque ?

Ah, la légèreté ! Le doux baiser perdu déjà,
qu'épingle en sureté qui glisse en notre couche,
et l'épineux débat duquel on surnagea :
ce goût de grain de bas qu'on garde en notre bouche.

Aucun commentaire: