mardi 30 mars 2010

Trop naître haut, glisser haine...





Lorsque l'on n'y voit goutte, ô tri-nitro-toluène,
que plus rien ne ragoûte en ces lieux faisandés,
tu nettoies la charogne où s'entrediluent haines,
comme un ongle qu'on rogne avant de le cracher.

Je n'ai bombe qu'en vers, mais absente du lit
de l'acide rivière aux fragrances de soufre,
qui me sert de destin mais sent les œufs pourris,
les mauvais intestins, les cancers dont l'on souffre...

De bâton dynamique, il me reste un stylo :
je l'instille en mimique émasculant – qu'habile
sourire eut imité – les tiédeurs de tes maux.

Et je ne vois, mité, que le manteau débile
que j'ai percé d'insécurités sociales :
mon vitriol pensé sur un tissu spécial !

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