lundi 21 juin 2010

C'était au temps où Bruxelles brussellait...

Beaucoup d'entre nous semblent ne pas se rendre compte de ce qui se joue en sous-main au sein de notre vieille Europe somatisée par la zone Euro... Nous vivons les dernières heures d'un pays artificiel - la Belgique - en train de s'entre-déchirer pour finir enfin par s'aliéner à ses voisins du sud et du nord.
Cela doit tractater ferme pour savoir quel sera le devenir de Bruxelles...
Se prépare-t-on un petit Liban, ou une petite Jérusalem du plat pays ? La France et les Pays-bas vont s'agrandir d'une nouvelle province chacuns... Finalement, tout rentre dans le cours des choses de l'histoire. Seul le cas de Bruxelles, capitale d'une Europe qui n'est jamais plus aujourd'hui que le "machin" dont parlait De Gaulle, laisse planer le doute de la conclusion de l'affaire du trou dans le cœur d'un pays qui n'a plus la frite.
Il n'y a que la confédération helvétique à parvenir à l'union de peuples ne partageant pas l'unité linguistique ! Et c'est un breton un tantinet bretonnant qui vous le dit ! Parce que la Suisse s'est bâtie dans un refus du joug Harsbourgeois ! Dans ses mystérieuses légendes nibelungiennes, dans ses coffres-forts, et dans son sens du silence - que notre équipe française de football ignore ainsi que l'an 40.
L'an 40, justement ! Et l'offensive allemande par la Belgique, tandis que nos soldats - bien plus courageux qu'on voulu bien le dire - étaient postés par un état-major aussi défaillant que l'actuelle fédération française de football, sur l'immense usine à gaz de la ligne Maginot. Lors de la débacle, il y eut autant de morts par jour que dans les pires statistiques de la "Grande Guerre", ce que l'on dit trop peu, manquant définitivement de respect à ces innocents garçons dont on fit des pitres jouant au foot pendant la "drôle de guerre" ! Les pitres ? Ce sont ceux qui jouent au foot, grassement payés par les sous des contribuables, aujourd'hui !
Voulez-vous savoir comment vous payez les pitres ? Oui ? Par la marge publicitaire des produits dont vous remplissez votre caddy au centre Leclerc, à Intermarché, ou même à LIDL ou à Leader Price qui sont leurs antennes discount...
Un peu aussi par vos impôts redistribués aux fédérations sportives.
Des millions de gens sont menacés par la fin de leurs droits ASSEDIC en cette époque de crise économique et sociale. Il n'y a pas de travail en vue. On sert la coupe du monde de football comme un opium au peuple, plus même en mesure de le satisfaire. C'est évidemment une affaire d'état ! Le spectacle obscène de guignols gâtés par les dorures excessives de leur cage - puisque c'est le nom qu'on donne au but - transcrit les vendanges des raisins de notre colère moderne.
Mais bon... Bientôt les joueurs de Courtrais et de Liège viendront renforcer les troupes de nos "va-t'en-guerre" dont le petit pois dans la tête pèse indubitablement dans la balance. J'espère que Saint Nicolas saura mettre Bruxelles dans nos étrennes !
Vous ne me ferez jamais dire que le sport n'est pas une belle chose. Mais parfois, on le cherche...

4 commentaires:

Philippe Reguillon a dit…

La Belgique n'a jamais été autre chose qu'une province française arrachée à sa mère. J'aime bien les raccourcis et les chemins de traverse que tu empruntes dans ce texte pour survoler tous ces sujets en même temps.

a+

Michel P a dit…

J'espère avoir fait preuve d'esprit de synthèse, amigo ! ;)

Morgan a dit…

Tendre les bras à Tintin et Milou serait peut-être ad hoc !

Michel P a dit…

Mais pour le coup, ce ne serait pas "Milou en mai" ! ;-)