jeudi 8 juillet 2010

Reflets




Les vers que nous sommes au bout d'un hameçon,
et que tu consommes à des bouts de lignes,
n'ont rien de ces appâts de Fanny Cottençon,
ni de ses premiers pas aux caméras malignes...

Ce sont des vers à soi, cachés dans un cocon,
où les rimes s'assoient, souffrant de crise à Lied,
où les airs de Schubert et nos pieds de cochons,
font autant que m'abhère un axiome d'Euclide.

Ce sont des papillons aux désirs léthargiques,
qu'en quelques pas pillons à marcher sans rien voir,
bourrons notre mémoire à renfort d'antalgiques !

La vie est un grimoire et notre tour d'ivoire ;
le passer comme au jeu n'est qu'un acte de lâche :
c'est s'affronter au « Je » qui fourbit toute hache.

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