mercredi 11 juin 2014

Ciels d'étés indiens




Sans nuage, exacerbés,
Ciels d'étés indiens
Dont l'un dit d'eux – éduens –
Les azurs désherbés.

J'ai, dans le miroir de la Mer,
Accusé le cou taillé
Par les lames détaillées
De ses reflets métamères.

J'ai prié les odalisques
Et les spectres gracieux
Que vierges gracient (eux),
D'embleuir d'or l'art du disque.

Et subséquemment posée,
Ma mémoire était ailleurs,
Sur le tablier bailleur
Des figures imposées :

En ressuscitant l'image
Apparemment oubliée
Des méandres tout pliés
De passés à l'arrimage,

J'ai revécu l'Avenir
Des ombres estampillées
Par l'étalon templier
Des lumières à venir.

C'est ici qu'il m'en souvient
Du soleil radieux
Envolé de tes yeux
De bleus antédiluviens.

Cette lueur m'irradie ;
Et dans l'espace incongru
de cette couleur qu'on crût,
ce que son vomir a dit.

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