Je l'ai cherchée sans fin ma planète
de sable,
dont j'ai senti la faim mais dont
j'avais la soif,
dont l'envie que je nie m'est
indéfinissable,
dont mon pauvre génie m'est encore en
carafe.
Puis je me suis penché sur le balcon
d'azur
où ma langue épanchée but les mots
sur-marins,
pour laisser ma main droite à la si
lisse usure
qu'en une plage étroite on me brisa
les reins.
Lors, ver nu, vers boiteux, j'ai rampé
dans la rime,
dans l'art calamiteux du désert
littéraire,
puis dans l'anonymat du désert éponyme
on mit un cinéma sur mon itinéraire...
Ici, je suis l'ami des chats fous des
rochers,
mes phrases sont la mie des pains de
glace ignée
sur laquelle j'alunis, ayant décroché
:
oublié sur ma Dune je me sens moins
niais.
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