Je ne t'ai jamais vue Lumière d'aussi
près
qu'en cette fin d'été, ce début
d'équinoxe,
qu'en ce reflet sur le rameau d'un haut
cyprès,
qu'une rousseur incendie de ce
paradoxe.
Tu as pris racine en mon corps, Lumière
indue,
pareille à l'arbre à l'ombre étendue
sur la dune
enceinte en son étranglement jusqu'à
la rue,
et dont les enchevêtrements me sont
des runes.
Je les décrypte avec patience et
sensations,
insoucieux de tous les vains
chargements de sable
emportés par les vents des dimensions
passables.
Je les décode ainsi, les
incrémentations,
qui poussent des bourgeons jusqu'à ses
radicules,
un géant impotent à fuir le ridicule.
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