Mozart_Concert No.23 K.488 Prelude II Adagio from blueskiescarli on Vimeo.
à ma très chère Pascale,
Pareil à l'animal, je tends à l'air du temps
l'oreille et le museau pour capter ce
qui se dit
chez les poètes mes amis impénitents
qui ne sont pas morts mais me parlent
par non-dits.
Toi, tu connais mes sources et mes
différences,
mes ruisseaux de montagne et mes vers
cascadant,
et mes aspérités qui rentrent dans la
danse
afin de me conduire au fleuve
itinérant,
Toi, La muse première à mon verbe
maudit,
inspire encore un peu de cette essence
aux toiles
d'art aîné qu'à tisser d'un feu que
psalmodient
tous mes chants en friche, on pourrait
traiter d'étoile.
Longtemps j'ai tant guetté le temps
des retrouvailles
que l'on ne pouvait même d'un faux-pas
s'y fier,
mais aujourd'hui je sais qu'il faut
vaille que vaille,
reconquérir nos archipels à pacifier.
Ces archi-chapelets de nos religions
muent
– Ah ! Si tant est que Liv était ma
muse Ullmann –
et t'attendant j'ai pris (Paris au PMU)
le train Transcybérien dans un wagon
Pullman.
J'y prie – très mal – Mon Dieu,
Maïakovski, soviet',
de conquérir le cœur dont ma raison
s'empierre,
tandis qu'à juste souvenir je suis
mauviette,
incapable d'ouvrir la moindre des
paupières...
J'ai bien pour seul regard l'illusion
de ma rime,
alors que l'Amour vain réclame
contentieux.
de loin l'île hologramme, elle
l'aigue-marine,
incruste un reflet sur l'eau des cieux
dans tes yeux.
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