mercredi 2 septembre 2015

L'oisillon




Je n'y couperai pas : la peau c'est la frontière
que l'on franchit d'un pas de vice à chaque hymen
évaporé d'un blanc de neige en fondrière,
à tous les mauvais plans auxquels la vie nous mène.

Je trancherai dans l'art les sales cochon'ries,
De Gaston Bachelard, la rationalité,
et de François Villon toute l'ivrognerie
qui m'en apprend plus long sur les vénalités.

Je n'écorcherai pas les maux de l'amour tendre
en ignorant l'appât qu'ils sont sensés montrer,
mais percerai les cuirs de plume et de mon trait.

Ainsi d'un dur à cuire assis là pour attendre,
au crâne d'œuf à plat, sortira l'oisillon
fatigué des « youp'la » mais rêveur d'évasion.

Aucun commentaire: