dimanche 1 novembre 2015

Mais aux peaux d'ami(e)s




Promenade au petit matin d'été indien,
au bord de mer, au changement de méridien,
et promenade au petit soir d'automne en r'tard,
sous son couchant lorsque l'étoile a régné d'Art.

Lorsque la toile – araignée-ville – a tissé d'or
les filaments des bateaux-ivres au mouillage,
et l'effilée beauté dans ce château qui dort,
puisque le bois dormant n'a jamais compté l'âge.

Les photos forent dans le bleu ton ciel d'azur,
et l'habitude est à l'oubli tant de marées
que de peaux dont la plage est la belle embrasure.

J'y vois au grain, le sable à présent démarré
de l'isthme pur du rêve où nous ne sommes rien,
et les fleuves remplis des mythes sumériens.

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