lundi 16 novembre 2015

Pariphérique



Vendredi 13
s'en vient saigner incontinent
sur nos détresses
comme un tampon des continents
qui font des guerres à distance
et saupoudrées de l'inconstance
où notre humaine condition
s'en va droit vers la perdition.
J'ai détrôné des dents couronnes
menteur comme un arracheur
mais l'assassin de Courcouronnes
lui s'est calé sur la lâche heure.
Et les idiots
surfant sur la piste de ski
de la Radio
ne sont pas des Dostoïevski.

Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !
Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !
Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !

Et de la liberté laïque
où l'Homme fume au narguilé
le Dieu qu'il prie, l'odieux qu'il nique,
et les faux prophètes exilés,
je ferai des tranches de lard,
puisque nous aimons tant lard pour l'art !
Je t'embraserai sur la bouche
avec mon beau chardon ardent,
car je ne suis pas Ammenouche
et Courcouronnes dans ma pauvre brosse Adam !
Aime-moi, toi,
Ève angélique aimée des monts,
Seins, miche et moi,
pose, nous aimons...

Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !
Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !
Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !

La Seine est une aorte ouverte
aux trous de balle;
et que soit pas mûre ou pas verte
une caballe,
y stick(ent) ici jusqu'à la perte
les héros de la Capitale,
les chevaliers de la Commune
sans que jamais ne Capitule
la beauté d'Anne, ô ma sœur Anne.

Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !
Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !
Si notre cri de colère, ah !
Parsème la peste à Ferré,
c'est que d'arobase un bel @
je ferai de mon pire, hé !

Paris a son cœur !
Paris a son sang !
Paris a son âme !
Paris a son histoire et ses déchirures mais
Paris ne s'agenouillera jamais
devant des tortionnaires
pas plus que devant les versaillais
Paris solidifie ses nerfs
afin que vous en ayez
Paris qui s'écœure
à ces gestes indécents
sait bien porter ses blâmes
sait bien porter ses drames
sait bien porter ses âmes

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Excellent Maillekeul. Il n'y a plus qu'à le mettre en musique