jeudi 21 avril 2016

Louve




Abreuvé des menstrues de la Mer éternelle
et du lait frelaté de ta peau duveteuse,
il m'a fallu tester ton instinct maternel
afin de me penser en ta bouche ainsi tueuse.

Amour, oh toi si seule et qui te pense mère
à m'avoir en ton ventre à défaut de honteuses
absolutions livrées à ce problème amer,
écoute enfin le son des poésies vertueuses.

Et soit ma sœur ou ma fleur de pensées
dans l'encre consanguine où ta bouche est laiteuse,
où ton âme écrivaine — ô miroir insensé —
m'est l'écho maladif à tant de voix tortueuses.

Enfin, m'étant livré jusqu'à la carotide,
il m'importe avant tout qu'à toi belle menteuse,
à toi Louve affamée par ma vaine Atlantide,
on concède en corpus une envie défectueuse.

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