À mon Grand-père Guy
Gargadennec,
Conviés au Grand Autel où les
intolérances
assimilées par l'ensemble infiniment
dégorgent,
un par un refluent ceux dont les
ingérences
ont tatoué — honte à tuer ! —
les moutons qu'on égorge.
On a fait des repas d'un pays de
Cocagne,
et des nécrophagies sont sortis tous
ces vers ;
à chaque vie qu'on perd, un destin que
l'on gagne
est écrit sur les peaux des charniers
découverts.
Et l'état du levant, dépassée Terre
enceinte,
interroge en ses rues tous les prénoms
d'Allah,
ses espoirs avortés, ses racines
d'absinthe
et l'or que la folie sabra et châtie
là...
La tâche se répand comme un fut
renversé
durant l'éclat de turbulentes
libations,
sur un monde où, comme d'obnubilants
versets,
résonne un air épais de libanisation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire