Lorsqu'on
fait de Novembre un portrait réaliste
— Au
pinceau comme au verbe —, on s'expose au soleil
Intérieur
irradiant des mourants fatalistes
Illustrant
nos propos de leurs teintes vermeil.
Les
beautés mordorées des feuilles de l'automne
Ont
des mots la cambrure au vent qui les soulève,
Et l'écho
de l'éclair aux éclats dont l'on tonne,
Abat
la démesure où naît
la nouvelle Ève :
Elle a de
la lumière aux frimas tamisée,
La
froide exubérance et la moite attraction,
L'inconstance
du temps, sa mâchoire aiguisée.
Ses
quenottes jolies dont on fit notre action,
De la
bouche à la langue ont mangé les baisers
Dont
Novembre regorge à la moindre effraction.
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